alors,bonsoir bonsoir!!!
sa fait un peu ke je veux vous mettre
une tite histoire sur benji madden
ke je prend sur ce blog génial...
je la trouve trè intéressante...alors je vais moi aussi
la diviser en chapitre comme elle mais je vais les faire différent comme
sa ça m'employera moin d'article...oki??
alors c'est parti:
Bonjour mesdames, messieurs, ladies and gentleman...
Alors, je me nomme Benji Madden, de son vrai nom Benjamin Levi Madden (à chier si vous voulez mon humble avis, et en plus particulièrement long... Je vois mal un bon matin un de mes copains me dire : « Hé! Benjamin Levi Madden, comment ça va? » Avouez que c'est nul... Mais qu'importe. ) Bon. Alors je disais que me m'appelait Benji Madden, et faites gaffe de ne pas oublier ce nom, parce qu'il sera célèbre un jour, aussi célèbre que les Rolling Stones, aussi célèbres que le président des États-Unis, aussi célèbre que ces chocolats rigolos avec des jouets miniatures à l'intérieur... Vous savez, les Kinder Surprise, j'adore ces trucs... Enfin, vous voyez l'image. Et je présume vous vous dites « mais qui est ce merveilleux personnage et d'où vient-il? » Eh bien, voyez-vous, j'ai ce super band appelé Good Charlotte qui est le meilleur groupe punk que vous n'ayez jamais entendu de toute votre vie, et ce même si vous n'écoutez que du pop merdique ou du rap merdique ou encore n'importe quel autre style aussi merdique que ceux nommés précédemment, il rest le meilleure...
- Hé, tu me nettoies ça avant 8h00, compris?
Bon... Ça, c'est mon patron, Jim, le plus trou du cul des trous du culs du trou de cul's world. Et tant quand y faire, même son propre trou du cul est moins trou du cul que lui-même. Bref, c'est un trou du cul. Et pourquoi je prends les ordres de ce trou d'anus (j'essaie de varier mon vocabulaire) et que je mets à récurer cette plaque à gâteaux en grognant et serrant les dents? Et bien parce qu'en fait, tant que je ne suis pas au rang des célébrités (mais ça vient, ça vient...) je dois travailler dans cette crémerie à chier pour gagner un peu d'argent (que je dépenserai inutilement de toute façon.) Et le pire dans ce job, ce n'est pas le patron débile, les enfants pleurnichards, la bouffe dégeulasse qui colle partout, non, c'est l'uniforme. L'horreur la plus flagrante que l'humanité a pu concevoir, c'est ce putain d'uniforme bleu poudre et jaune malade qui donne envie de vomir tout ce qui est vomissable dans son estomac... Sans compter la casquette qui me donne une tête de pénis et qui cache ma super coupe de cheveux - toute fraîche d'il y a deux jours - noirs avec une mèche rose à l'avant. C'est un style que je m'ai crée, et puisque je suis officiellement un punk, alors impossible pour moi d'avoir une coupe de cheveux banale! C'est super cool, même si mon frère Joel dit le contraire. Il a tout faux... la preuve: il y a une fille qui me regarde depuis tout à l'heure en me faisant des clins d'oeil... Elle doit avoir 90 ans, mais ce n'est qu'un détail...
- Merde, Benji, tu nettoies tout croche.
Mon frère, Joel, travaille avec moi à la crémerie. C'est mon frère jumeau identique pas identique. Pas identique parce qu'il a une gueule de crétin et les oreilles décollées. Et puis, il fait 2 pouces de plus de moi. Mais, voyez-vous, les pouces que j'ai perdus en hauteur, je les ai gagnés en longueur... Hé hé!
Enfin, qu'importe. Jo prend la plaque que j'étais en train de laver et la récure à ma place. Il fait toujours ça. Il me traite comme un p'tit cul et fait ma part de travail. Il a peur que je me fasse mettre dehors parce que je fais mon job à moitié. Et il a fucking raison d'avoir peur comme ça, parce qu'on n'a pas une cenne à la maison, et parce que j'en ai plein le cul de ce job minable. Mais je peux pas quitter maintenant. Ça serait la connerie du siècle. Comprenez que ma vie actuelle est un enfer, spécialement parce que mon père nous a abandonnés, moi et ma famille, et que ma mère a quatre enfants sur les bras. Quatre putains d'enfants à nourrir, loger, vêtir, soigner, etcetera, etcetera, etcetera... C'est la raison pour laquelle moi et mon frère on travaille, pour aider notre mère... et aussi pour acheter le nouveau cd de Rancid, au prix unique de 22.99$ chez Archambault Musique! (Appelez au 1 800 874-RANCID dans les 30 prochaines minutes, et vous obtiendrez en prime ce merveilleux épluche carottes de Starfrit, d'une valeur de 5.99$!!!) Bon, d'accord, il me reste 1h30 avant la fin de mon chiffre, alors il faudra attendre tout ce temps avant de mettre la main sur le cd... 1h30...
Et fuck l'épluche carottes...
Y'a des jours où je resterais sous mes couvertures toute ma vie. Le monde extérieur est trop cruel, trop con, trop chiant, trop caca, trop toute la section 'C' du dictionnaire en entier. Quand je suis rentré du boulot, ma mère m'attendait, et elle m'a fait une crise, comme d'habitude. D'ailleurs, pour des raisons totalement insignifiantes qui sont les suivantes...
Numéro uno. La superbe oeuvre d'art que sont devenus mes cheveux n'a pas plu à madame (même si ça fait deux jours que je l'ai), qui me l'a fait comprendre en hurlant comme une débile, de sorte que tout le pays sait maintenant que j'ai une super nouvelle coupe de cheveux... Elle a fini par éclater en sanglots en murmurant des trucs totalement inaudibles, mais qui se résumaient à « Bouhhh !!! Mon fils est devenu un rebelle, un criminel, un punk de mauvais augure... » Et à cela, mes frères, je réponds, merci, merci... C'est trop, je vais rougir...
Bon, numéro due, celle qui fait le plus mal. À première vue, 1h30, c'était trop pour moi. J'ai été foutu dehors en seulement 20 minutes, après avoir un tantinet mit en péril la vie de mes collègues... Rien de grave, juste un petit feu de rien du tout... Aucun mort ou blessé, sauf une bonne demi-douzaine de gâteaux à la crème glacée, qui ne sont plus. Que leur âme aille en paix... Enfin, aucune importance, l'important, c'est que je n'ai plus de job, et donc plus d'entrée de salaire. Et donc, plus de cd de Rancid (avec ou sans épluche carottes), plus de nouvel amplificateur, plus de show du Vans, plus de poster de Christina Aguillera avec son joli ti cul bien bronzé en avant plan, plus rien, plus rien du tout, et adieu mes super projets.
Je suis allé dans ma chambre, je me suis déshabillé et je me suis glissé dans mon lit. Il est à peine 8h30, mais mes malheurs m'enlèvent toute énergie, et j'ai pas envie de voir la tête de Joel quand il rentrera. Il était à l'avant du commerce, en train de servir des clients, quand je me suis fait mettre dehors. Il m'a à peine vu sortir, frustré, en balançant la casquette de pénis bleue et jaune, et quitter comme si j'avais le feu au cul. Sur le coup, il a dû se demander qu'est-ce qui s'était passé... encore...
De toute façon, je sais que je pourrai pas l'éviter. Moi et mon frère, nous dormons dans la même chambre, étant donné le manque d'espace dans cet appartement minable. Moi, j'ai le coté droit de la pièce, lui le gauche. Donc, le côté droit de la pièce est un bordel effroyable, et le coté gauche... bah est aussi un bordel effroyable, si vous voulez mon avis... Seulement lui, dans son bordel, quelqu'un de moindrement censé pourrait se retrouver, tandis que dans le mien, il faut un guide et des raquettes à neige pour le traverser vivant... Encore une fois, mon jumeau me bat dans ce domaine.
Je ferme les yeux et tente d'oublier mes problèmes. C'est fou comme quand il nous arrive quelque chose de pas fameux, on se dit qu'on veut mourir, mais on s'entête à vouloir vivre quand même. C'est quoi que ça donne de vivre si notre vie est plus cruelle que la mort? Moi je vais vous le dire. C'est que la mort manque une chose qui nous est indispensable : l'espoir. On espère que ça va aller mieux, que ça finira par s'arrêter, qu'on y croit ou pas, c'est là au fond de nous. Je veux mourir en ce moment. Mais je peux pas mourir, car demain, je voudrai vivre. Et si je meurs ce soir, demain je m'en voudrai... C'est un vrai bordel, hein?
J'entends mon frère Joel rentrer à la maison. Je sais que c'est lui, parce qu'il essaie d'être silencieux et veut ne pas se faire remarquer, mais il est aussi subtil qu'un gros hippopotame vert lime qui court tout nu dans un autobus. Il accroche une pile d'assiette dans l'entrée, trébuche dans un amas de tupperware dans le couloir (écoutez, le rangement logique, c'est pas le fort de ma famille...) Il entre dans la chambre, et ferme la porte en douceur, accroche avec son bras des cahiers d'école, se retourne et heurte la mini bibliothèque qui fout le camp par terre en entraînant toute ma super collection de figurines de Ninja Turtles datant de l'an deux avant Jésus-Christ. Il dit un truc tout simple, style : « Tabarnak de calisse de crisse de... (Et ainsi de suite) », puis il lance sont manteau à l'autre bout de la pièce et se laisse tomber sur son lit. C'est pas mal comme entrée subtile. Je lui donne un gros -5 sur 10, et encore, je suis généreux...
- Bravo pour aujourd'hui, vraiment. Tu pouvais pas faire pire...
Sa voix me frappe comme un boulet. Elle a l'air plus grave que d'habitude, plus forte, plus douloureuse, je ne sais pas. Je l'envoie se faire foutre et fais semblant de dormir. J'ai pas envie d'en faire un débat. Je vais perdre. Je perds toujours. Je suis un perdant.
j'èspère ke sa vous a plus^^!!!
pour la prochaine fois y aura la suite!!
ok??
ciao kiss @++
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